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Retrouvez ici nos poésies :
La catastrophe
Quel malheur ! Ca me désole :
On vient de fermer l’école !
On a tout cadenassé !
Que je suis bouleversé !
Au soleil ou sous la pluie,
Mon Dieu, que cela m’ennuie !
J’ai beau rire et m’amuser ;
J’en ai le coeur brisé.
Quand finiront les vacances,
Si j’ai survécu par chance,
Epuisé de tant souffrir,
C’est moi qui viendrai rouvrir.
Istvan CSUKAS
Poème de Hongrie traduite par Jean-Luc Moreau.Le cancre
Il dit non avec la tête
mais il dit oui avec le coeur
il dit oui à ce qu’il aime
il dit non au professeur
il est debout
on le questionne
et tous les problèmes sont posés
soudain le fou rire le prend
et il efface tout
les chiffres et les mots
les dates et les noms
les phrases et les pièges
et malgré les menaces du maître
sous les huées des enfants prodiges
avec les craies de toutes les couleurs
sur le tableau noir du malheur
il dessine le visage du bonheur.Jacques Prévert
Description d'un être chimérique
Il a….
Une tête de clou
Une bouche d’égout
Des dents de scie
Une langue de vipère
Un cou de tonnerre
Une gorge de montagne
Des bras de mer
Des poings d’exclamation
Un cœur de pierre
Des os à moelle
Un dos de fauteuil
Des pieds de biche
Claude CherrierDescription d’un être chimérique
Il a…
Une tête de moineau
Une bouche à incendie
Des dents de fourchette
Des yeux de lynx
Une langue de chat
Un dos de chaise
Un coeur d’artichaut
Des bras de fer
Des coudes foudre
Des cheveux d’ange
Des pieds de tomate
Un cou de couteau
Un caractère de cochon
Un poignet de porte
Une queue de casserole
Une peau de banane
Une paume de douche
La classe de CM1ALa Prisonnière
Plaignez la pauvre prisonnière
Au fond de son cachot maudit !
Sans feu, sans coussin, sans lumière...
Ah ! maman me l’avait bien dit !
Il fallait aller chez grand-mère
Sans m’amuser au bois joli,
Sans parler comme une commère
Avec l’inconnu trop poli.
Ma promenade buissonnière
Ne m’a pas réussi du tout :
Maintenant je suis prisonnière
Dans le grand ventre noir du loup.
Je suis seule, sans allumettes,
Chaperon rouge bien puni :
Je n’ai plus qu’un bout de galette,
Et mon pot de beurre est fini !
Jacques CHARPENTREAUEn vair et contre tous
Mes demi-sœurs, ces maroufles,
Ont leur argent, leur orgueil,
Leur tralala, leurs fauteuils...
Mais qu’elles fassent leur deuil
De mes pantoufles.
Ma marâtre se boursoufle
Dans ses satins, ses brocarts.
Elle me tient à l’écart,
Mais je m’en moque bien, car
J’ai mes pantoufles.
Tous les courtisans s’essoufflent
Á vouloir me rattraper :
Ils ont voulu me happer,
Il a fallu m’échapper
Sans ma pantoufle.
Belles dames qu’emmitouflent
Vos robes d’or à panier,
Vos appâts sont trop grossiers :
N’entre que mon petit pied
Dans ma pantoufle.
CENDRILLON.
Jacques Charpentreau
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Commentaires
1AnishLundi 12 Novembre 2018 à 19:25✌Répondre2AnishLundi 12 Novembre 2018 à 19:333AnishLundi 12 Novembre 2018 à 19:34Il est intéressant.-
anishMardi 8 Janvier 2019 à 17:46
yyyyyyy
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5abouMardi 27 Novembre 2018 à 17:51il est trop bien le blog ses chouette merci maitresse
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Mercredi 28 Novembre 2018 à 17:25
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6timeoMardi 4 Décembre 2018 à 17:37c est chouette le blog
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Mercredi 5 Décembre 2018 à 11:55
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7aureliaMardi 4 Décembre 2018 à 17:39c est zouettele bloge
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Mercredi 5 Décembre 2018 à 11:56
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8bambi legendaireMardi 11 Décembre 2018 à 17:429ayaMardi 18 Décembre 2018 à 17:40
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